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Love, cuisine et compagnie
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6 octobre 2010

Les métiers de la bouche autrefois

Comme je vous avez dit dans l'un de mes articles sur la fête du brie à Melun, j'ai rencontré un monsieur qui a une passion insolite.

Ce monsieur sillonne nos routes au volant de sa camionnette, un vrai trésor puisque à l'intérieur, il a reconstitué une épicerie ancienne : vieilles boîtes, vieilles enseignes, tout y est ancien, on s'y croirait !!!!

vieille__picerie

Puis  il nous a parlé de sa passion.

Et lui ce qui le passionne ce sont les métiers anciens, il en parlerait pendant des heures.
Donc sautant sur l'occasion, je me suis improvisée journaliste et lui ai demandé de me faire découvrir ceux qui avait un rapport avec la cuisine et voici ce qu'il m'a raconté plutôt conté :

LE VERMICELLIER : Celui qui vendait du vermicelle, des macaronis et autres pâtes semblables.


LE LOUEUR DE VIANDES : Au 19 ème siècle, l'hygiène et le contrôle sur la viande n'existait pas !
Alors, certains bouchers peu scrupuleux,  louaient leurs plus beaux morceaux de viandes à des restaurateurs du même type.
Les morceaux étaient mis en vitrine pour attirer le client qui était dupe en se faisant servir une viande peu fraîche.
Quelques jours après, le restaurateur rendait la viande au boucher qui la débitait en morceau pour la vendre à sa clientèle.


Je vous l'accorde pas très ragoûtant tout cela !!


LE MARCHAND DE VERJUS : A l'époque médiévale, pour assaisonner un met, on utilisait du verjus ( vinaigre provenant du suc acide du raisin vert).
Le verjus était utilisait dans les soupes, poissons, viandes et oeufs.
Il était fabriqué au domicile du marchand qui le vendait en sillonnant les rues de la cité ( oui, à l'époque on disait pas ville mais cité !)

LA MARCHANDE D'ARLEQUIN :On peut dire que c'est l'ancêtre du traiteur.
On la rencontrait sur les marchés derrière un chaudron.
Ses clients étaient des ouvriers qui ne pouvaient pas rentrer chez eux pour déjeuner et qui alors pouvaient se restaurer pour une somme modique.
La nourriture provenait des restes des restaurants ou maisons bourgeoises, elle préparait avec des plats populaires (soupes, pois,...)
Elles disparurent après les trentes glorieuses mais elles étaient très nombreuses lors de la révolution industrielle.

J'espère vous avoir fait découvrir quelque chose.





I

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Commentaires
Y
et bien aujourd'hui j'aurai appris quel que chose merci!!
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